des paréidolies, c'est ainsi qu'on nomme ces figures anthropomorphes ou zoomorphes que l'on aperçoit dans d'autres formes, une pierre, une fleur, un légume ou un morceau de bois, voilà pour l'explication rationnelle. Je ne connais le mot que depuis quelques jours mais j'avais déjà rencontré ces figures et je pensais qu'elles m'adressaient des messages, du moins j'aimais le croire tant leur puissance s'imposait à moi, elles étaient là, soudain évidentes comme un flash
et surtout ce quelque chose d'insistant, d'impérieux oui, elles semblent appeler pour attirer l'attention. C'est pourquoi j'y voyais des messagères.
Celle-ci avec sa croûte de visage collé sur des piquants m'a ramené à Don Winslow, l'auteur de "la griffe du chien" où ce spécialiste des narcos mexicains nous raconte comment les sicarios décollent le visage de leur victimes avant de le plaquer sur un ballon de "futbal"
un masque, deux orifices, l'oeil droit semble scellé ou cousu par un cache et placé au pied d'un sureau, l'arbre relié au royaume des morts dans la mythologie celte. Lorsque les sureaux formaient porte, les morts de l'année devaient la franchir au jour dit.
Mais voilà, la date est passée et cette figure-là est restée en rade d'où sa méchante physionomie
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chez les fauvettes
comme il n'y a pas grand chose à attendre du ciel, j'aime bien contempler ses nuages ses traces ses réalisations éphémères, on dirait un long serpent, on devine ses vertèbres
- celui-ci est allé jusqu'à la frontière puis il a fait demi-tour, c'est bizarre, dit le chien
-qu'est-ce que tu veux dire, les chem'trails , c'est ça, tu aboies dans la même secte qu'Eric !
- c'est toi qui le dit, moi je ne pensais à rien
Tout cela est absurde, mais après la farce des pangolins, la rationalité patine. On s'accroche à ce qui passe.
Ce matin j'ai repéré enfin dame fauvette avec son bonnet roux dans la treille, très bien, cela fait un couple.