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pollen

 

 

 DSCN1463.JPG

de la glycine découverte dans des échantillons prélevés sur une comète

(sonde Stardust, 2004)

déjà le fait d’aller quérir un peu de matière sur la queue d’un objet stellaire fera sourire

les révisionnistes de l’histoire spatiale…

et pourtant, nous sommes capables de tant de choses avec nos petites mains

quand nous ne perdons pas notre temps à faire les cons.

D’autres zapperont l’info en pensant que de la glycine ils en ont déjà depuis longtemps sur la tonnelle !...

Son homonyme cependant est un acide aminé, une molécule organique, un constituant structurel des proteïnes.

Cela conforte ceux qui pensent à l’origine extra-terrestre de l’apparition de la vie sur Terre, contre ceux qui objectent que la planète était assez équipée pour s’en sortir toute seule.

Cela rassure aussi, souvent les mêmes que les premiers suscités qui pensent à une intentionnalité de la nature, appelons-les finalistes,

contre ceux, souvent les mêmes que les seconds –vous me suivez ?- plutôt athées parfois agnostiques qui défendent que la nature n’a pas d’intention et que la montée en puissance de la complexité, en gros de la cellule primitive au cerveau humain, n’a suivie d’autre voies que celles de l’organisation des systèmes couplée à la sélection naturelle.

Notons au passage que la découverte de glycine d’origine extra-terrestre n’infirme en rien l’hypothèse précitée, à savoir que nous aurions très bien pu nous débrouiller tout seuls,

question de timing.

La boîte à outils  n’a peut-être servie à rien, perdue dans un coin ou coulée au fond de l’eau et quand je dis nous, c’est pour souligner notre interdépendance, notre filiation et qu’importe. Si l’idée d’un grand horloger m’est insupportable, je crois en la répétition des structures et des formes et probablement des fonctions. Voir dans le passage des comètes une sorte de SAV me réjouit

ou comme des abeilles pollinisatrices répétant le geste qui se perpétue dans nos jardins.

 

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