revenir à l'arbre
au rocher
s'y coucher
fermer les yeux
sentir qu'il n'y a là ni menace ni malice
on pourrait s'endormir
retrouver la connivence apprendre
le langage des écureuils
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revenir à l'arbre
au rocher
s'y coucher
fermer les yeux
sentir qu'il n'y a là ni menace ni malice
on pourrait s'endormir
retrouver la connivence apprendre
le langage des écureuils
ce soir j’ai vu
la géométrie cachée de l’arbre
tous les rameaux convergent
forment coupe,
parabole.
La nuit shunte tout est calme. Qui pourrait croire qu'à 6700 kilomètres de ce village durent des grèves générales ?
Chemin de la Florentine j'ai mon lutin, ni korrigan ni poulpiquet, un lutin en bonne et due forme jusqu'au bonnet que je devine.
Il apparaît dans le feuillage d'un lierre autour de minuit. Il se tient toujours au même endroit, je me montre très discret, je le salue. Il est grand, assez costaud. Il me fait penser à Barnabé, celui du A de l'Atlantique. Je suis heureux de le rencontrer, ressent-il cette joie ?
La neige comme un filtre. Un filtre puissant, un révélateur en N&B du divertissement et du détournement dont nous sommes victimes, esclaves consentants au quotidien d'un réel hypertrophié colorisé au maximum. Une fête foraine en continu avec des voix d'enfants, des explosions de pétards des confettis et le masque clignotant de la mort qui passe au ralenti.