Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • l'heure d'été

    chaque soir l'instant magique, ciel voilé de rouges, reflets d'or sur les feuilles, cela ne dure que quelques minutes, regarder jusqu’au bout cette lumière rasante qui embrase les premières pentes. Après il faut se frotter les yeux pour admettre que c’est terminé, que cela s’est déplacé, plus loin, plus haut, une autre épiphanie pour les ours et les demoiselles qui filent au-dessus des mares. Précéder la nuit au pas d’un marcheur car la nuit vient d’en bas, traverser la nuit pas à pas.

  • les racines

    tout est là pourtant les fleurs le printemps, un bon soleil qui tape doucement et le ciel lavé de bleu

    mais l'inquiétude. L'ordre naturel de nos jardins sonne faux dans le chaos ambiant. D'ordinaire

    ce spectacle calme les élancements de l'esprit mais là ça ne marche pas, pourquoi.

    Le désordre est si grand il avale il s'étend et mine l'harmonie, l'équilibre.

    L'instinct de mort plane sur l'Espèce. Qui coupera ses racines ?

  • Les petits chemins

    DSCN1069.JPG

    des petits chemins démarraient trois fois rien

    des herbes couchées

    qui menaient à des jardins

    à des jardins abandonnés

    un vieux poirier le tronc feuilleté d’un cerisier

    et prises dans la ronce

    des brassées d’étoiles


  • Tramontane

    La nuit, toutes les nuits, bruits de feuilles sèches qui roulent, cliquetis du veilleur,

    le vent se lève, mugit comme un moteur

    puis se repose et tout s’arrête, on dirait qu’il va mourir.

  • le calmar

    DSCN1092.JPGRetour au laboratoire après le rendez-vous manqué

    des hirondelles un arbre curieux

    planté dans le roc et poussant couché

    ses branches étendues tentacules

    d'un calmar géant