voilà ce qu'on voit, des tapis de fleurs pour personne et pour rien
comme un pied de nez à la verdure pépinierisée de vos ronds-points
de vos bordures
à l'horizon au Nord un brouillard de ville on devine quelques cubes rien
qui ne menace encore mais j'entends comme un grignotement,
obstiné
personne ne vient par là ou alors des gens comme moi,
des rêveurs
un autre genre d'obstination
Commentaires
L'ostinato. C'est l'effet que je me fais ici à commenter seul pour le moment. J'espère que cela ne vous embête pas.
J'ai eu du plaisir à lire ceci. J'ai fait un lien, mais peut-être suis-je obstiné, avec des choses qui m'occupaient aussi. C'est agréable d'avoir trouvé une voix au loin qui me donne envie de chanter.
Je vois que j'ai quelques commentaires en retard. Vous savez, je consacre peu de temps à la machine à puces. Souvent je poste une note et je m'enfuis comme un voleur. Je suis un adepte du carnet, le numérique ne lui arrive pas encore à la cheville. Merci pour cette résonnance de Pierre Morency, j'avais lu quelques uns de ses textes dans la revue Rétroviseur.