Julio Cortazar a écrit des choses terribles sur la tramontane
comme ont dû la maudire les réfugiés de la retirada de l'hiver 1939
parqués sur les plages d'Argeles ou de St Cyprien
pour ma part modestement cette contribution animiste
le vent les premiers vents d'hiver
la tramontane froide qui pousse ses rafales
elles s'annoncent à l'avance
le mugissement va crescendo les feuilles s'abandonnent
et dans la forêt on dirait la mer
exactement