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Michel Jeury et le crapaud

DSCN0502.JPGje lis avec grand plaisir le dernier opus de Michel Jeury, "May le monde", je me souviens qu'adolescent, j'avais découvert cet écrivain avec "Le temps incertain", il n'a rien perdu en acuité et gagné en poésie. Il dit "Il y a dans la réalité quelque chose de foncièrement mauvais. Pour lutter contre, l'imagination est la meilleure arme, peut-être la seule." et l'intuition qu'à un moment de nôtre histoire l'humanité s'est trompée de chemin...

Michel Jeury est un grand, un très grand écrivain, en France, où la littérature est une religion aux seules mains des éditeurs et des universitaires, leur mépris affiché pour la littérature de genre (la science-fiction) est insupportable...mais revenons à nos Albères

aujourd'hui en nettoyant le potager, j'ai, Ô malheur, marché sur un crapaud. La sensation est inoubliable, j'étais effondré, l'impression de poser le pied sur quelque chose de mou gorgé d'eau mais l'animal me semble-t-il s'en est bien remis. C'est un peu comme s'il s'était enfoncé dans la terre, heureusement bien meuble en cette saison. Ouf, qui sait ce qui aurait bien pu m'arriver !

Commentaires

  • J’ai été un lecteur de S-F et ne connaît pas Michel Jeury que je découvrirais avec plaisir.
    L’imagination effectivement, que serait le sensible sans l’intelligible qui habille le réel ; c’est pourquoi il faut se méfier de cette tendance actuelle et financièrement juteuse qui veut nous faire croire que la vérité est strictement dans la chimie, dans les neurones, dans l’imagerie cérébrale ou dans les gènes : dans la « réalité », la vraie, l’unique.
    Quant au crapaud un dénommé Hugo m’a demandé de vous laisser ce commentaire.
    « Un crapaud regardait le ciel, bête éblouie
    Grave, il songeait, l’horreur contemplait la splendeur…
    …Le crapaud sans effroi, sans honte, sans colère,
    Doux, regardait la grande auréole solaire…
    …Un homme qui passait vit la hideuse bête,
    Et frémissant lui mit son talon sur la tête ;
    C’était un prêtre ayant un livre qu’il lisait ;
    Puis une femme avec une fleur au corset,
    Vint et lui creva l’œil du bout de son ombrelle…
    ……………………………………….que faire,
    Sinon torturer quelque être malheureux…
    …Et le sang, sang affreux, de toutes parts coulait
    Sur ce pauvre être ayant pour crime d’être laid…
    …etc. »

  • Hugo et le crapaud, mais cher Mécanofils, c'est presque un coming-out, que dis-je, une signature !

  • Je contresigne.

  • 'Je lis avec grand plaisir le dernier opus de Michel Jeury, "May le monde", je me souviens qu'adolescent, j'avais découvert cet écrivain avec "Le temps incertain", il n'a rien perdu en acuité et gagné en poésie.'

    Je connais le nom de Michel Jeury comme celui d'un écrivain de "romans de la terre". J'ignorais qu'il était un écrivain de SF. Je ne lis pas spécialement de la Science-fiction, mais je vais lire "May le monde" ; ce que vous en dites me donne envie d'aller voir.

  • Michel Jeury vient de recevoir un prix à Saint-Malo, pour "May le monde".
    J'avais sincèrement tenté de le lire puisque je l'avais dit. Je recommencerai :), pas à cause du prix (c'est bien pour lui), mais parce que c'est par ce billet que je suis venue dans les Albères :)

    http://www.livreshebdo.fr/prix/actualites/une-pluie-de-prix-a-saint-malo/6823.aspx

  • bonjour Michèle
    Content pour lui, il ira loin ce Jeury :))

    mais c'est vrai moi aussi j'avais eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, la narration y est un peu tortueuse

Les commentaires sont fermés.