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les pieds dans l'eau

DSCN1853.JPGmarcher comme ça les pieds dans l'eau

depuis toujours j'y puise

et se joindre aux limites

le froid la peau le sable et la mer s'en fiche

comme j'aimerais parfois

être ce rocher

cette année je n'aurais pas vu les cerisiers

en fleurs les cerisiers au fond du jardin

Commentaires

  • D’autres au-delà du grand-sud désespèrent à l’éclosion brutale des fleurs du bananier aux pétales de plomb.
    Vous n’aurez pas vu les fleurs mais la mémoire des saisons passées loue la qualité des fruits à venir.

  • mais une, des révolutions, et
    - pas de ces révolutions aux noms de fleurs ou de couleurs, qui ne sont que des réorganisations avec l'aval du FMI-
    cela ne se fait pas sans couper quelques têtes ou envoyer/recevoir quelques pruneaux ? non ?
    je n'ai pas la culpabilité de l'homme blanc, poison savamment distillé par quelques officines trotzkystes...(et autres)...
    il est bon de prendre son destin en main, enfin je trouve...
    même si cela n'est pas facile,
    d'ailleurs le ferions-nous si cela était à refaire ?

  • Je ne sais pas.
    Je pensais seulement au plomb dans la peau et à la facilité d'appuyer sur la détente et de compter les cadavres ensuite et de pleurer les morts encore.

  • tu as raison bien sûr, la machine médiatique
    commentaire et image désincarne et distance, on a d'emblée une vision macro détachée où les morts sont validés martyrs ou héros et finalement considérés comme une variable comptable qu'on réévalue au jour le jour
    après il y a la petite Histoire qui pleure la mort de ses proches et ressent la douleur et l'absence
    et la grande qui ne retient que les dates et les granges gueules qui font brûler les planches

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