marcher comme ça les pieds dans l'eau
depuis toujours j'y puise
et se joindre aux limites
le froid la peau le sable et la mer s'en fiche
comme j'aimerais parfois
être ce rocher
cette année je n'aurais pas vu les cerisiers
en fleurs les cerisiers au fond du jardin
Commentaires
D’autres au-delà du grand-sud désespèrent à l’éclosion brutale des fleurs du bananier aux pétales de plomb.
Vous n’aurez pas vu les fleurs mais la mémoire des saisons passées loue la qualité des fruits à venir.
mais une, des révolutions, et
- pas de ces révolutions aux noms de fleurs ou de couleurs, qui ne sont que des réorganisations avec l'aval du FMI-
cela ne se fait pas sans couper quelques têtes ou envoyer/recevoir quelques pruneaux ? non ?
je n'ai pas la culpabilité de l'homme blanc, poison savamment distillé par quelques officines trotzkystes...(et autres)...
il est bon de prendre son destin en main, enfin je trouve...
même si cela n'est pas facile,
d'ailleurs le ferions-nous si cela était à refaire ?
Je ne sais pas.
Je pensais seulement au plomb dans la peau et à la facilité d'appuyer sur la détente et de compter les cadavres ensuite et de pleurer les morts encore.
tu as raison bien sûr, la machine médiatique
commentaire et image désincarne et distance, on a d'emblée une vision macro détachée où les morts sont validés martyrs ou héros et finalement considérés comme une variable comptable qu'on réévalue au jour le jour
après il y a la petite Histoire qui pleure la mort de ses proches et ressent la douleur et l'absence
et la grande qui ne retient que les dates et les granges gueules qui font brûler les planches