je sais la photo est mauvaise et le propos scabreux mais c'est historique car voici le premier graffiti "rebelle" de Laroque, du street art un peu basique qui laisse entrevoir une certaine souplesse du poignet et l'habitude d'écrire entre les lignes, tout arrive ! à titre personnel j'aurais préféré "Empapaouter la police" pour reprendre le bon mot de Martine Aubry
de police d'ailleurs nous n'avons pas, il y a bien deux gardes-champêtres hâtivement baptisés municipaux sans que rien ne change à leur caractère plutôt débonnaire
Commentaires
Je réalise que dans le village que j'habite depuis dix ans (un peu plus de 3000 habitants car de l'habitat dit social), il n'y a pas un seul graffiti. Du coup, je passe les murs en revue (rues bordées de fermes), mais les autres murs, moins nobles de nos bâtiments 20e siècle, non, décidément, pas de graffitis...
M'en vais vérifier cet après-midi...
"Premier graffiti "rebelle"" : est-il récent ? Comment savez-vous que c'est le premier ? Est-ce vous qui avez pris la photo ? :)
Voilà une série de questions que ne vous poseraient sûrement pas "vos" gardes-champêtres municipaux débonnaires :) et qui me viennent en pensant à ce que faisait Perec : se donner quelques endroits dans Paris, aller les voir, les décrire ensuite selon ses souvenirs, ou bien les décrire selon l'observation sur place. Y revenir périodiquement...
Moi, il y des polices que j'aime : Arial, Broadway, Bodoni, Copperplate, etc. Prière d'écrire « empapaoute la police ! » avec elles.
@Michelle...sinon Oui...à toutes vos questions, et par principe !
Le village est petit ce n'est pas comme Paris où il peut s'écouler des années avant qu'on ne revienne dans un lieu particulier même en habitant dans un arrondissement voisin
on a bien eu un " 9-3" il y a quelques années mais c'était en pleine période estivale :-))
Ce que j'associe à la démarche de Perec, c'est plutôt cette capacité à voir (à regarder), ce qui est tout proche, ce qui est habituel.
C'est en vous lisant que je me suis avisée de ce qu'il n'y avait pas de graffitis dans mon village (une fresque sur les arches d'un pont, oui) ; peut-être parce que le graffiti est urbain, ou parce qu'il n'y a plus assez d'ados dans le village...
@Michelle
être animal oui, guetteur forcement attentif
on ne mentionne que ce qui bouge
bon, maintenant il y a les webcams :-))