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fausse route

DSCN1190.JPGil a l'impression d'être dans un paysage d'occasion, c'est abimé, il y a des maisons, une ligne haute tension qui saute le col et le maquis impénétrable qui suit l'incendie. Le sentier de terre rouge tracé à la défonceuse serpente entre les ronciers de mûres les cistes et les genêts, les arbustes épineux dissuadent même le chien de s'y aventurer. Seuls quelques bouquets de chênes montent la garde autour des rochers. Il cherche un panorama qui embrasserait la mer les montagnes les vignes mais quelque chose ne va pas, quelque chose en lui qui refuse de s'élever, de recevoir. Alors il redescend, un peu contrarié un peu furieux d'avoir été volé et cette descente forcée le reboute, déjà cette boue se dissipe, il observe à nouveau il écoute. Dans les pâtures autour du mas Pacou il croise l'éleveur de chèvres mohairs qui pousse son troupeau dans les travers en hurlant. Le sarde porte une scie à l'épaule. Ses cheveux sont longs comme ceux des bêtes

Commentaires

  • « Un paysage d’occasion », c’est joli ça.
    J’aime vos textes (et leur titre).
    Vous allez rendre les Albères aussi célèbres que La Recherche :)

  • @Michèle
    ah, mais j'ai trouvé ça sur e-bay :-))

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