Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

la rousse

                                                  ainsi je montai voir une vieillle amie

au-dessus de la limite des chênes elle avait une robe rousse qui ne durerait pas

mais les écharpes de brume d'en bas devinrent bonnet puis long manteau traînant jusqu'aux pieds c'est dire qu'on n'y voyait pas

était-ce un jour ce crépuscule ?

j'ai attendu attendu

un signe une éclaircie juste une trouée

à partir d'un bout reconstituer le tout

et s'il suffisait de quelques rêves pour attraper la nuit ?

d'en bas montait le raclement des machines

on forait un trou dans les Albères

pour laisser passer le courant

un courant d'air

s'ils continuent je plaque

je reprends mes cliques j'embarque

dans un balanier

j'y ferais un vieux mousse

Photo 018.jpg

Commentaires

  • Un vieux mousse sur l’Obok, une petite mousse dans un bock mais nous n’aurons pas la T.H.T en aérien, nous l’aurons façon taupinière. Je ne suis pas sûr que ce soit mieux, en tous cas c’est plus cher ; c’est une victoire pour certains : bof !
    En passant, hommage aux lignards qui se sont tués en tombant de la T.H.T du Fenouillet…
    Ces chênes qui ne dorent jamais, alzines, chênes verts se moquent de l’automne.
    Un beau texte.

  • @mécano
    oui, on entend le tunnelier ces derniers jours, cela fait percussion mais ça manque de swing

Les commentaires sont fermés.