ainsi je montai voir une vieillle amie
au-dessus de la limite des chênes elle avait une robe rousse qui ne durerait pas
mais les écharpes de brume d'en bas devinrent bonnet puis long manteau traînant jusqu'aux pieds c'est dire qu'on n'y voyait pas
était-ce un jour ce crépuscule ?
j'ai attendu attendu
un signe une éclaircie juste une trouée
à partir d'un bout reconstituer le tout
et s'il suffisait de quelques rêves pour attraper la nuit ?
d'en bas montait le raclement des machines
on forait un trou dans les Albères
pour laisser passer le courant
un courant d'air
s'ils continuent je plaque
je reprends mes cliques j'embarque
dans un balanier
j'y ferais un vieux mousse
Commentaires
Un vieux mousse sur l’Obok, une petite mousse dans un bock mais nous n’aurons pas la T.H.T en aérien, nous l’aurons façon taupinière. Je ne suis pas sûr que ce soit mieux, en tous cas c’est plus cher ; c’est une victoire pour certains : bof !
En passant, hommage aux lignards qui se sont tués en tombant de la T.H.T du Fenouillet…
Ces chênes qui ne dorent jamais, alzines, chênes verts se moquent de l’automne.
Un beau texte.
@mécano
oui, on entend le tunnelier ces derniers jours, cela fait percussion mais ça manque de swing