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prière pour une frontière quantique

je me souviens, on l'appelait l'africain, il avait gardé sa Land quelques années après sa dernière traversée. Ils sont passés à la maison l'autre jour nous rappeler opportunément qu'au siècle dernier

les routes du Sahara étaient ouvertes.

il y a encore trente ans, on pouvait avec sa voiture aller de Paris à Ouagadougou et la revendre de l'autre côté du Niger pour une grosse poignée de francs CFA

nous c'était plutôt la route de l'Orient, praticable jusqu'en 1979, Istambul, Téheran, Peshawar, Islamabad, Delhi... sur les traces de Nicolas Bouvet et de Thierry Vernet (*)

paradoxe de la modernité, avec toutes ces routes coupées l'Europe paraît bien isolée, on devrait dessiner une autre carte avec les glaces au Nord, l'océan à l'Ouest et des terrains minés au Sud et à l'Est

mais je m'égare

les frontières délimitent un territoire, la porte peut-être ouverte ou fermée, les gardiens qui nous gèrent ne sont pas des physiciens quantiques

mais c'était pourquoi cette étoile ?

Photo 064.jpg

Commentaires

  • Pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
    Et sans doute aussi pour retrouver la république votée en 31 et "remplacée" par une monarchie en 39.

    En parlant de ça j'ai vu qu'un journaliste avait retrouvé la fière jeune fille qui posait sur les toits de Barcelone :
    http://www.carleso.com/maria-ginest

    http://www.publico.es/agencias/efe/80167/marina-ginesta-la-memoria-viva-de-una-imagen-simbolica

    Elle attend toujours à Paris pour rentrer chez elle...

  • Mais pourquoi ne rentre-t-elle pas chez elle, serait elle devenue parisienne? Mon monolinguisme m’a empêché de comprendre les textes.
    Quant aux libérations l’histoire nous oblige à une méfiance critique. Après la libération tous les juifs d’Algérie (plus Algérien qu’eux tu meurs !) ont du partir, les Harkis aussi après avoir subi quelque gâteries, les Berbères et autres Kabyles n’ont pas eu gain de cause, leurs revendications éliminées et ceux d’origine européenne n’en parlons pas forcément du côté du manche à bouffer du bougnoule, donc rayés du paysage : résultat un parti unique qui a fait la loi pendant des décennies, les petits chefs de quartier encartés abusant de leur privilège, aussi odieux qu’un salaud de Français mais musulman et d’origine arabe, alors là rien à dire forcément… Il faut se méfier des libérations, les tondues s’en souviennent toujours et en France le parti communiste n’est pas un modèle du genre, quoi qu’il en ait dit, il fallait faire oublier le pacte germano-soviétique, refaire l’histoire. Planter un drapeau, encore une fois, musique, identité organique, on frissonne un coup et puis demain faut aller bosser ; et puis on se demande où est passé le collègue, celui qu’on aimait bien et qui parlait si mal le Catalan, le collègue andalou ; on apprend qu’il est rentré dans son pays, chacun chez soi. L’Espagnol c’est tartignole mais le Catalan c’est ranplanplan.

  • @ Mécano&Alain
    Oh, moi vous savez...je voulais juste connaître la signification de l'étoile sur le drapeau et puis je regrettais un peu l'abandon du drapeau républicain cher à Hortense... pour le reste, cette histoire de sécession c'est un peu bouffon, on sait bien que les peuples ne disposent pas d'eux-mêmes
    la République, c'est Cosmétique !

  • Origine de l'estelada :
    Son origine remonte au début du XXe siècle et est né de la fusion entre le drapeau traditionnel de la Catalogne (la senyera) avec un triangle bleu comportant en son centre une étoile blanche. Son modèle fut inspiré par le tout nouveau drapeau de Cuba qui venait d'obtenir son indépendance vis-à-vis de l'Espagne peu de temps auparavant.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Estelada

  • Une histoire raconte qu’un couple de Français, lui avec des mains blanches, elle aux mains encore plus blanches, traversa le Sahara à bord d’une Aronde P 60 SIMCA - moteur Rush ou Flash, l’histoire ne le dit pas. Ceci se passait avant que le Paris-Dakar ne lançât sa première course, autours de 1980.
    Ils avaient pris la route du « milieu » : Gardahïa, Ouargla, Aïn-Salah, Tamanrasset et nombreux les virent au gré des étapes dans cette belle voiture rouge au toit blanc. Aucune panne, aucune préparation (pensez au matériel sophistiqué qui sera déployé par certains), ils s’aimaient sans doute et ça les portait de dune en dune et de piste en piste quand d’autres transpiraient en utilisant les plaques de désensablage ou s’échinaient à réparer le châssis cassé d’une 2 CV ou à changer dans le sable segments et coussinets d’une 404… Eux passaient, ils flottaient sur les rocs et le sable et parvinrent sans encombre à Niamey, capitale du Niger, sans n’avoir jamais touché aux vieux outils rouillés jetés en vrac dans une vieille sacoche de cuir épais qui aurait pu leur servir de caisse à outils. C’est à ce moment que le destin les rattrapa ; une violente crise de paludisme doublée de coliques redoutables toucha la jeune femme. Lui ne pensa qu’à la soigner, l’emmena à toute vitesse en voiture vers le dispensaire le plus proche, ne vérifia pas l’eau du radiateur, força son allure et fit chauffer le moteur qui cassa.

  • @ Mécano
    Quelle belle âme ! vous n'avez pas songé à l'abandonner ? :-))
    moralité, mieux vaut les sables au Niger,
    et puis une Aronde en 1980, ça sent le vécu !

  • @ Alix427
    Je comprends mal l'ironie qui perce peut-être sous votre propos mais le vécu était malheureusement plus du côté d'une 404 aux pannes quotidiennes.

  • @mécano, que nenni, nulle ironie !
    c'est sans doute à mettre du côté de l'Aronde, elle avait comme une moustache en chrome, cela lui donnait un beau sourire :-)

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