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l'aromathérapeute

c'est si simple qu'on se dit ce n'est pas possible, marcher dans la garrigue par une belle journée de Février. On ne s'en lasse jamais. C'est un rêve d'aromathérapeute. Il y a tout ici, on est immergé jusqu'à la taille d'effluves essentielles. Des mimosas des thyms, des lavandes, des genets à la noix de coco et partout de ces géraniums rustiques dont on froisse les feuilles pour sentir la citronnelle, ils se couvriront le jour venu de petites fleurs roses guère plus grosses qu'un bouton de chemise et puis les menthes si vertes et duveteuses comme un tapis sous les pieds, l'odeur forte de l'asperge libérée lorsqu'on pince la tige. C'est si simple, on en a presque honte. Nous sommes au pays des injonctions contraires. Le bio est partout, on exalte la vie naturelle et pourtant ces montagnes sont quasi désertes. Que font les hommes ? Où vont-ils ?
- l'asperge libérée c'est quoi cette histoire ?, dit le chien
- oh, hé, hein, bon

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