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dimanche à la campagne

puisque tout tourne on s'accroche à ce qui ne change pas, on doit de loin ressembler à ces grands singes qui se déplacent en se balançant d'arbre en arbre...
sur le chemin de la fontaine avec ma dame-jeanne, je fus d'entrée dévié de ma route par un beau frêne tout gonflé de samares puis par des nombrils de Vénus rouges dont les feuilles semblaient brûler sur la terre ocre du talus. À côté, une racine de chêne se donnait des airs d'araignée avec ses longues pattes filiformes. Que de distractions ! Autant faire le détour par les jardins du haut en passant par le chemin des fées qui grimpe, encaissé avec ses grosses pierres bizarres qui se languissent d'un ancien ruisseau.. Sur le plateau, je discute un peu avec le jardinier sauvage. Une genette lui a saigné deux poules mais il se refuse à la piéger. Cet homme est un sage. Les verts éclatent. De retour à la fontaine, j'applique la maxime du vieux poète. C'est vrai, le premier enchantement est pour soi.

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