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sale anniversaire

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ma douleur est assourdissante

nul oiseau jamais ne chante

sur cette branche noire et nue

les oiseaux ne courent pas les rues

où est-elle la main innocente

qui a tordu le cou

à l’amour fou

où est-elle l’absente

dont le silence est un trou

qui fait ma douleur si violente

© Hervé Prudon


Merci à Michèle de m'avoir fait connaître Thierry Metz, voici en retour Hervé Prudon, autre suicidé de la poésie, disparu en Octobre dernier.

Ceci pour nous rappeler s'il en était besoin qu'il y a un an de ça, Jacques est parti. Je me souviens du port de Sète, qui sentait la merde -quelque chose demandait à être débouché), de quelques verres de blanc, on était un peu sonnés par cette lumière.











-« Ma femme a posé des affichettes dans tout le quartier : perdu mari, la quarantaine, type européen, un peu gouttière, sauvage et affectueux. Faible récompense." (© Hervé Prudon)

Commentaires

  • Trés beau, l'hommage et les mots.

  • @ Alan
    Peu de mots, ce sont ceux des survivants

  • Oui Alain et Ali.

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