albéra
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Albères en neige
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le parti des oiseaux
on le voit clairement maintenant
c'est le monde qui s' échappe
il se transforme sous nos yeux
et nous n'en voulons pas
sommes-nous devenus vieux d'un coup
ou dépassés par ce chien fou
les jeunes pousses elles sont digital native elles sont millenials
mais nous anticipons
nous n'avons pas muté et nous voyons
cette direction que prennent le monde et ses machines
nous n'en voulons pas
nous sommes du parti des oiseaux -
aux portes des sureaux
des paréidolies, c'est ainsi qu'on nomme ces figures anthropomorphes ou zoomorphes que l'on aperçoit dans d'autres formes, une pierre, une fleur, un légume ou un morceau de bois, voilà pour l'explication rationnelle. Je ne connais le mot que depuis quelques jours mais j'avais déjà rencontré ces figures et je pensais qu'elles m'adressaient des messages, du moins j'aimais le croire tant leur puissance s'imposait à moi, elles étaient là, soudain évidentes comme un flash
et surtout ce quelque chose d'insistant, d'impérieux oui, elles semblent appeler pour attirer l'attention. C'est pourquoi j'y voyais des messagères.
Celle-ci avec sa croûte de visage collé sur des piquants m'a ramené à Don Winslow, l'auteur de "la griffe du chien" où ce spécialiste des narcos mexicains nous raconte comment les sicarios décollent le visage de leur victimes avant de le plaquer sur un ballon de "futbal"
un masque, deux orifices, l'oeil droit semble scellé ou cousu par un cache et placé au pied d'un sureau, l'arbre relié au royaume des morts dans la mythologie celte. Lorsque les sureaux formaient porte, les morts de l'année devaient la franchir au jour dit.
Mais voilà, la date est passée et cette figure-là est restée en rade d'où sa méchante physionomie -
Green friday (*)
C'est un paysage que l'on voudrait posséder, le prendre l'arracher le ramener chez soi pour le contempler à loisir
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Aérer les refuges