comme dans un roman de Cormack Mc Carthy
ma préférence va à la "trilogie des confins", l'auteur est obsédé par la perte du paysage et du pays
mutation économique mutation de l'espèce humaine,
perte des savoirs et des gestes associés perte du sens donné à la vie
ses personnages sont durs comme les terres âpres du Nouveau-Mexique où se situe l'action, durs et immobiles face à leur univers qui part en lambeaux
mais paradoxalement épais d'une humanité réelle en comparaison aux ectoplasmes qui s'annoncent et à la vacuité
la précision des gestes des détails et leur enchaînement qui fait sens
alors je me demande que laisserons-nous à notre tour
nous qui ne faisons que ranimer les braises