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nuits tropicales

  • Tchit-tchip-tschip et le GIEC

    été 2012 013.jpgmerci au GIEC de nous avoir prévenus, les nuits tropicales sont là et finalement on s'habitue

    on pense à New-Delhi, à Belem tout en restant chez soi, mais il faut dormir la fenêtre ouverte et c'est là que ça se gâte

    la nuit dernière, j'ai balancé ma chemise sur un criquet, en vain

    le problème avec les criquets, c'est l'échauffement, les démarrages sont difficiles, il s'arrête, il reprend, on se demande où il veut en venir

    il cherche son rythme de croisière et quand il l'a trouvé ça va, on s'endort enfin, il y a pire et le pire finit par arriver

    c'est Léon le chat qui pousse son blues et là il est très fort, mieux il progresse. Parfois on dirait un bébé qui pleure, d'autres fois un chanteur de gospel

    je pourrai, excédé, continuer le déshabillage et lui balancer une tongue, mais non, c'est Léon tout de même et le vol des tongues est aléatoire...

    enfin pour arriver en avance au boulot, il y a le moineau de six heures. Celui-là, surnommé Tchit-tchip-tschip, j'ai souvent l'impression qu'il me cherche. Perché sur le bord de la gouttière, un mètre au-dessus de ma fenêtre, il a pour mission de réveiller tout le monde. J'ai essayé de lui parler. Il a toujours le dernier mot.