en remontant la rivière
on découvre ces peintures sur la roche
le rêveur qui a tracé ces figures
qu'il soit mon ami
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en remontant la rivière
on découvre ces peintures sur la roche
le rêveur qui a tracé ces figures
qu'il soit mon ami
voilà ce qu'on voit, des tapis de fleurs pour personne et pour rien
comme un pied de nez à la verdure pépinierisée de vos ronds-points
de vos bordures
à l'horizon au Nord un brouillard de ville on devine quelques cubes rien
qui ne menace encore mais j'entends comme un grignotement,
obstiné
personne ne vient par là ou alors des gens comme moi,
des rêveurs
un autre genre d'obstination
si je le suis souvent avec les hommes et en premier lieu par moi-même, avec les oiseaux
je ne suis jamais déçu, c'est pourquoi ils me sont essentiels
mais j'aime aussi les oiseaux de Miro
à Laroque des Albères nous avons la font dels occels, la fontaine aux oiseaux
on ne sait d'où elle vient mais elle délivre une eau excellente au-dessus d'un moulin contemporain des Guerres de Cent ans
Laroque des oiseaux, ils sont partout ils regardent par les fenêtres
j'ai dans ma maison une chambre aux oiseaux où séjournèrent une chouette un corbeau
et un perroquet du Gabon en pension
le jeu des martinets
tout une bande,
flèches noires
voler au plus près à fond
en criant comme des enfants
lancés dans un manège
la lune en gondole, les cinq lampadaires de la côte lui font comme une traîne.
On dirait des étoiles de Van Gogh, tout y est, le bleu profond presque noir
et le halo plus clair, la lumière retenue par des fils
qui appelle ?
la nuit enlève
tant de chemins