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en recherchant Barbara

DSCN1437.JPGainsi donc j'appris par le plus grand des hasards que Barbara était à Laroque

je la cherchai à la fontaine des oiseaux, derrière le vieux moulin,

sur le chemin des caranques, le long du canal d'irrigation parmi la ronde des demoiselles

jusqu'aux vasques creusées par la rivière où il fait si bon se rafraîchir en été

était-elle un livre à la main sous l'ombre d'un figuier

ou dans la fraîcheur des églises devant les dorures d'un retable

je l'ai cherchée parmi les danseurs de sardane

aux terrasses des cafés

n'oubliez pas si vous la rencontrez

de lui parler de la mort des réseaux

Commentaires

  • Barbara - je pense que ce n'est pas celle que vous cherchez - et ne trouvez pas. Il y a bien sûr un élément (la mort des réseaux) de votre billet qui m'échappe. Mais voici, grâce à lui, qu'un air déjà très familier m'est revenu en mémoire.

    Quand ceux qui vont

    Barbara

    Quand ceux qui vont, s'en vont aller,
    Quand le dernier jour s'est levé
    Dans la lumière blonde,
    Quand ceux qui vont, s'en vont aller,
    Pour toujours et à tout jamais
    Sous la terre profonde,
    Quand la lumière s'est voilée,
    Quand ceux que nous avons aimés
    Vont fermer leur paupières,
    Si rien ne leur est épargné,
    Oh, que du moins soit exaucée
    Leur dernière prière :
    Qu'ils dorment, s'endorment
    Tranquilles, tranquilles.

    Qu'ils ne meurent pas au fusil,
    En expirant déjà la vie
    Qu'à peine, ils allaient vivre,
    Qu'ils ne gémissent pas leurs cris,
    Seuls, rejetés ou incompris,
    Eloignés de leurs frères,
    Qu'ils ne meurent pas en troupeau
    Ou bien poignardés dans le dos
    Ou qu'ils ne s'acheminent
    En un long troupeau de la mort,
    Sans ciel, sans arbre et sans décor,
    Le feu à la poitrine.

    Eux qui n'avaient rien demandé
    Mais qui savaient s'émerveiller
    D'être venus sur terre,
    Qu'on leur laisse choisir, au moins,
    Le pays, fut-il lointain,
    De leur heure dernière.
    Qu'ils aillent donc coucher leurs corps
    Dessous les ciels pourpres et or
    Au-delà des frontières
    Ou qu'ils s'endorment, enlacés,
    Comme d'éternels fiancés
    Dans la blonde lumière.

    Quand ceux qui vont s'en vont aller
    Pour toujours et à tout jamais
    Au jardin du silence
    Sous leur froide maison de marbre
    Dans les grandes allées sans arbre,
    Je pense à vous, ma mère.
    Qu'ils aient, pour dernier souvenir,
    La chaleur de notre sourire
    Comme étreinte dernière.
    Peut-être qu'ils dormiront mieux
    Si nous pouvons fermer leurs yeux.
    Je pense à vous, ma mère.
    Qu'ils dorment, s'endorment
    Tranquilles, tranquilles...

  • Marc ,
    Eût il été déplacé de joindre ici même, cet air qui vous est encore très familier et dont la voix, le texte et l'interprétation de Barbara résonnent comme une âme indissociable de son moindre souffle .

  • Violette,
    Ici-même ? Vous voulez dire chez Petits départs et autres véhicules ? « Qu'ils dorment, s'endorment / Tranquilles, tranquilles. » Tous ceux qui vont et qui partent pour les petits et les grands départs. Je souhaite tout de même que notre ami qui a écrit ce billet trouve la Barbara qu'il cherche. Et qu'elle soit, comme vous l'écrivez, une âme indissociable de son moindre souffle.
    Merci.

  • @ Ali : Pardonnez-moi d'occuper autant d'espace sur cette page de vos Petits départs. J'ai dû prendre, sans en bien connaître le fonctionnement, un autre véhicule...

  • ah ces transports ! mais faîtes donc tout cela me ravit, je ne suis ici qu'en colocation
    et notre Barbara qui n'a rien d'un avatar est une spécialiste de ce qu'on appelle maintenant l'info-com
    voilà qui devrait éclairer votre lanterne...

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