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la frontière

DSCN1780.JPGje me suis demandé la raison d'être de ces barbelés de frontière

étaient-ils déjà là entre 1940 et 1944 lorsque de nombreux jeunes gens fuyant la France occupée et le régime de Vichy passaient par les cols des Albères (*) pour tenter de rejoindre les forces alliées ?

et le plus souvent les geôles espagnoles

étaient-ils déjà là en 1939 lors du passage de l'armée républicaine en déroute poursuivie par les troupes du général Franco ?

non, il ne s'agissait probablement que d'une clôture à vaches que les bovins abandonnés là depuis le tarissement des subventions européennes franchissent allègrement pour aller vers où l'herbe est plus verte et accessoirement dans nos jardins...

mais le brouillard a tout effacé

ce qui sort de notre champ de vision continue-t-il d'exister ? Faut-il encore rechercher ce que l'on ne voit plus ?  Au bout de combien de temps faut-il le considérer comme perdu ?

et si tout cela n'était qu'un rêve éveillé ?

 

 

 

 

 

(*) "Cols des Albères, portes de la liberté", Collectif d'investigation Historique. (2009)

 

Commentaires

  • Mais la vie est un rêve, disait Calderon de la Barca.

  • un songe assurément et cette capacité de rêve éveillé si précieuse me semble sérieusement entamée par les colifichets numériques qui vibrionnent comme moustiques à la tombée de la nuit... bien à vous

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