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terriblement mur

DSCN1871.JPGun mur au soleil

le mortier de chaux entre les pierres a fuit

un mur terriblement mur de pierre depuis 300 ans

et partout des blocs énormes, cyclopéens bordant les chemins

blocs roulés issus du sol par pression comme des champignons

ou tombés du ciel peu importe aux géants mais à quoi rêvaient-ils...

endormi les yeux ouverts, goûtant cet étrange printemps au coeur de l'hiver dis

quand reviendront-ils les plaisirs insouciants ?

Commentaires

  • Ce mur ne pourrait il pas être un mur de pierres sèches, dès l’origine ?
    Pas de mortier de chaux entre les pierres, pas de liant, seulement l’art d’assembler les pierres… C’est peu probable mais il faudrait se retrouver au pied du mur…
    Il y a bien longtemps que l’insouciance s’est perdu dans la nuit de la petite enfance mais qu’il revienne le temps des plaisirs, avec ou sans soucis…

  • L'absence de liant nuit à la cohésion et à la solidité de la construction. Les constructions en pierres sèches sont très fragiles et tombent en ruine sans entretien.
    J'imaginerais plus volontiers du mortier de terre ou "mortier d'hirondelle", invisible au parement et qui rend les pierres étanches à l'air et à la pluie. Il évite aussi les fissures et les écrasements dus aux pressions des pierres supérieures.
    C'est-y pas beau ce que j'écris là, tuste (triche, gruge, pompe, antisèche) de wikipédia :)

    Dans le temps des plaisirs insouciants, on est installé(e) à un carrefour de pistes précaire et mal débroussaillé... :)

  • Plus sérieusement, dire dans ce "terriblement mur", la chaleur sous la main et l'âpreté de la pierre ; sous la lumière les ocres, et la netteté glorieuse les arêtes.
    Il fait bon venir dans vos Albères de pierre sèche, de ciel tendre et de jours clairs...

  • Il y a des murs terribles
    transparents, invisibles, indicibles
    sur quoi on se cogne, on se désespère, on se fige, on se glace, on se paralyse
    dans l’arrêt morbide d’un impossible mouvement
    impotent à bouger même d’un rien seulement
    gouffres obscures d’un inconscient innommable
    faiblesse lâche et démesurée
    de la-vie-la-mort
    et pourtant la promesse du soleil à midi
    « quand les juillets font …les cieux ultra-marins…
    …les femmes aiment ces féroces infirmes …
    …pays chauds…
    …tourné du coté du mur, je vous vois… »
    Ça reste à voir et à vivre.
    Une autre fois, peut-être…
    Mais certes il peut faire bon venir dans nos Albères…

  • Il y a des murs terriblement trans
    parents et du coup on en rit on es
    père on se cogne encore aux ar
    êtes mais on bouge d'un rien seule
    ment on bouge et on re
    garde par delà le mur on se par
    le par dessus le mur et il est fait pa
    ri qu'un jour le mur tombera

    Avec votre poème en tout cas
    le mur tombe et je vous vois :)

  • @ Mécanofils :
    j'ai voulu répondre quelque chose à votre poème mais vraiment c'est raté :) ; sachez juste que le cœur y était...
    j'aime venir par ici, écouter respirer Les Albères...

  • ...mais ce n'était qu'un détail de mur (la photo) au soleil un jeudi, peut-être ce texte m'a-t-il échappé (le rêve éveillé)
    en tout cas merci pour vos beaux murmures !

  • @Michèle pourquoi raté, et le cœur y était .

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