j'ouvre les cornets il y a parfois du sable je les lave à grande eau sinon tout se mange dans le supion il n'y a rien à jeter même les yeux et le bec
je n'en dirais pas autant du pêcheur qui me les a vendus ce matin, on sent qu'il a dû plus d'une fois râcler le fond avec ou sans filet mais je l'aime bien ce peau-rouge, il ne fait pas semblant.
Il me parle des vents qui ne sont plus comme avant et aussi d'un vieux bouquin sur les terre-neuvas, rien que du très classique pour un pêcheur et puis voilà que le bar l'appelle mais ça ne fait pas partie de ma feuille de route...
Pour en revenir à nos supions, je les verse dans la poêle où dorent déjà des rondelles de patates et d'oignons, je prépare un fond de curry autant pour la couleur que pou
r le goût et voilà, il n'y a plus qu'à