en regardant la ligne de crête je songe aux armées d'Hannibal à ses légions à ses éléphants, tant de guerriers de soldats sont passés par ces cols, avec leurs lames étincelantes ont dévalé ces pentes, leurs étendarts flottant au vent d'Espagne. Les cris des Romains se mêlent à ceux des Wisigoths, des Maures, des Francs jusqu'au silence de l'armée Républicaine en déroute. Qui sait ce que nous réserve l'avenir.
La terre les forêts les rochers gardent souvenance de ces tumultes et la montagne est revenue au temps d'avant les hommes, les terrasses les murs regagnés par les arbres et visités par les chèvres sauvages, les hommes des bois avec leurs chiens et quelques randonneurs équipés pour l'Annapurna.
Quand prendrons-nous le maquis ?