Nous en parlions depuis longtemps mais ça nous a pris d’un coup comme une envie pressante, le joueur de go et l’accordéoniste sont passés chez moi, j’ai pris l’appareil photo et hop nous voici partis sur les chemins des jardins qui entourent le village
C’est que dans ces jardins entre autres cabanes on y trouve des cabanes à chiens, des chiens enfermés encagés dans des cages pas nettoyées semées d’étrons et de flaques d’urine l’odeur y est décoiffante
Ces animaux sont enfermés toute l’année ne sortant que quelquefois pour des chasses au sanglier ils sont traités ni plus ni moins comme des objets des auxiliaires des outils jamais la question de leur souffrance n’est abordée parfois quelques villageois s’alarment de leurs aboiements la nuit c’est qu’ici la chasse est un lobby puissant il faut les voir nos matamores chaussés de leurs gros pick-up hérissés de carabines sifflotant des airs guerriers entre les tâches de sang et de gros rouge j’exagère à peine mais basta, cette arrogance, ce droit absolu de l’humain sur le reste du règne vivant sont des manifestations inquiétantes qui débordent largement la question animale…sûr, ils vont entendre parler de nous !
Et puis lire pour ceux que cela intéresse quelques-uns de nos philosophes notamment Elisabeth de Fontenay pour son « Le silence des bêtes »(Fayard, 1999) ou Florence Burgat qui a écrit quelques « Que sais-je » sur la question du droit des bêtes. Le site des cahiers antispécistes apporte un éclairage
plus polémique mais original sur la question de la viande…
http://www.cahiers-antispecistes.org