Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nous sommes des bêtes !

DSCN1879.JPG

 

Nous en parlions depuis longtemps mais ça nous a pris d’un coup comme une envie pressante, le joueur de go et l’accordéoniste sont passés chez moi, j’ai pris l’appareil photo et hop nous voici partis sur les chemins des jardins qui entourent le village

C’est que dans ces jardins entre autres cabanes on y trouve des cabanes à chiens, des chiens enfermés encagés dans des cages pas nettoyées semées d’étrons et de flaques d’urine l’odeur y est décoiffante

Ces animaux sont enfermés toute l’année ne sortant que quelquefois pour des chasses au sanglier ils sont traités ni plus ni moins comme des objets des auxiliaires des outils jamais la question de leur souffrance n’est abordée parfois quelques villageois s’alarment de leurs aboiements la nuit c’est qu’ici la chasse est un lobby puissant il faut les voir nos matamores chaussés de leurs gros pick-up hérissés de carabines sifflotant des airs guerriers entre les tâches de sang et de gros rouge j’exagère à peine mais basta, cette arrogance, ce droit absolu de l’humain sur le reste du règne vivant sont des manifestations inquiétantes qui débordent largement la question animale…sûr, ils vont entendre parler de nous !

 

 

 

 Et puis lire pour ceux que cela intéresse quelques-uns de nos philosophes notamment Elisabeth de Fontenay pour son « Le silence des bêtes »(Fayard, 1999) ou Florence Burgat qui a écrit quelques « Que sais-je » sur la question du droit des bêtes. Le site des cahiers antispécistes apporte un éclairage

plus polémique mais original sur la question de la viande…

http://www.cahiers-antispecistes.org

 

Commentaires

  • Je me procurerai "Le silence des bêtes". Je découvre le concept de spécisme et l'existence des cahiers antispécistes...

    Ces gens qu'on empêchera difficilement de chasser le sanglier, tant cela fait partie de pratiques de classes, d'affirmation de sa position sociale (il faudrait, lors, protéger les sangliers, en même temps qu'en éviter la prolifération, et c'est la quadrature du cercle), ces gens ont du fric et pourraient héberger et soigner leurs chiens dans les meilleures conditions. Mais ce ne sont pas "leurs" chiens, cela paraît évident.
    J'avoue être surprise et alors que, lisant votre billet, mon indignation montait et presque je serais venue délivrer ces chiens (des Hautes-Pyrénées jusqu'aux Albères, c'est pas la mer à boire), je réalise que ce qui paraît évident à la lecture de ces comportements scandaleux, ne l'est certainement pas en pratique (et là réside un autre scandale) : si c'était facile de faire cesser cette pratique, ce serait déjà fait.
    Ou alors il suffit de la conscience de quelques-uns et du passage à l'acte : porter plainte, ne pas lâcher...
    Si je peux faire quelque chose...

  • J'ai parlé vite, sous le coup de l'émotion à lire cela. Depuis je me suis renseignée.
    A propos des sangliers d'abord, s'il y en a autant, c'est par intervention de l'homme. Les croisements avec des cochons domestiques, afin de fournir du gibier aux chasseurs !
    Les mêmes pratiques se font en rivières fournies en poissons d'élevage...

    Les chiens "utilisés" pour les battues de sangliers, chassent sans arrêt s'ils sont laissés en liberté. C'est dire le stress qu'on leur fait subir en les tenant enfermés...
    Et enfin j'ai confondu les battues de sangliers et les chasses à courre, qui elles sont des pratiques "de classes".

    Tout cela ne change rien à la réalité des pratiques à faire cesser...
    Comme disait "Griffes d'ours" à Jeremiah Johnson dans le film de Sidney Pollack : "Y a du travail !"

  • Comme dirait Momo, mon pote chauffagiste et chasseur du dimanche: "la chasse c'est un acquis de la révolution".
    J'ai vu une meute de chiens de chasse, enfermés; qui ne sortaient que pour chasser ou quand le maître voulait bien, des dizaines de chiens, les uns contre les autres...
    Comme tous les animaux prisonniers en batterie que nous mangeons ensuite; il y a un problème pour nous en effet qui nous donne envie d'ouvrir les cages.
    Nous donne-t-il envie de moins manger de viande?
    De devenir végétarien?
    Peut-être un grand débat à venir pour les hommes bêtes ?

  • @Michelle ,
    Merci de votre soutien, vous savez notre petit collectif ne cherche pas à décrocher la lune. Nous avons réalisé une petite plaquette dans le but de sensibiliser les élus du coin et les associations de sauvegarde des animaux. Des lois existent contre la maltraitance animale, il suffit juste de les faire appliquer.
    Maintenant concernant la bête à cornes (oups ! à canines), vos informations sont exactes, le fauve (: avait disparu du massif en 1890, date du dernier spécimen abattu (j'ai lu cela dans les cahiers d'une institutrice du village voisin de Sorède), depuis il y a eu la déprise agricole, certes, mais aussi comme dans vos Hautes-Pyrénées, des croisements avec des cochons domestiques, voire de l'ensauvagement de cochons, puis des points d'alimentation...ceci dit la chasse, bon, la chasse...c'est aussi une tradition (révolutionnaire comme dit le momo de Mécanfils) et un lieu de rassemblement, partage... il en reste si peu ! même s'il est quasi exclusivement masculin et probablement curieux tropisme...dédié à la consommation de fermentations végétales de nos terroirs !!!

  • @Mécanofils...
    mais comment faire...inscrire au fronton des abattoirs la célèbre phrase d'Orwell "tous les animaux naissent libres et égaux mais certains..." ou faire usage de la rhétorique...mais quelle vache accepterait d'être mangée raisonnablement. La voie semble sans issue, nous pouvons changer nos habitudes alimentaires mais le voulons-nous ? Ô pâtés , Ô rôtis !

  • Une vraie vie de chien, quoi...
    Pauvres bêtes.

Les commentaires sont fermés.