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animal

  • pour en finir

    DSCN2104.JPGpour en finir avec les animaux non humains trois petites notes

    je plaçais quelques espoirs dans le livre d'Olivia Rosenthal -Que font les rennes àprès Noël ?-(Verticales, 2010) mais je suis finalement assez déçu, sans doute attendais-je autre chose la condition animale y est de fait instrumentalisée pour servir le projet de l'auteure à savoir la fabrique de la femme occidentale -un clin d'oeil à Pierre Legendre- la problématique de la colonisation des corps que sais-je

    l'animal est un masque

    et cela me ramène à ce dossier du Monde Magazine, le n°105 du 17/09/2011 "Quels droits pour les animaux"- je suis bon client chez le marchand de journaux- où Tristan Garcia, romancier et philosophe (mon dieu quel CV !) nous rappelle avec justesse "Chaque fois qu'on a voulu exclure certaines catégories d'êtres humains, on n'a eu d'autres ressource que de les animaliser".

    enfants femmes fous sorciers, peuples soumis, esclaves, prisonniers ou victimes de génocides, la liste n'est pas close je me souviens des cours de François Lupu, ethnologue à Nanterre sur les représentations du sauvage et puis il dit aussi Tristan Garcia "La question du droit des animaux est un casse-tête formel. Seule la possibilité de renouer des liens non abstraits avec d'autres espèces peut nous permettre de nous en sortir."

    en clair parlons-nous

    enfin la dernière cochonnerie, ce décret du 11/10/2011 qui autorise l'augmentation de l'épandage sur certaines surfaces jusqu'ici plafonnées...mais oui, pour ouvrir de nouvelles exploitations il faut trouver de nouvelles terres d'épandage sinon pas d'autorisation préfectorale ! il va nous falloir rapidement dénicher une bonne exoplanète pas trop loin

  • nous sommes des bêtes !

    DSCN1879.JPG

     

    Nous en parlions depuis longtemps mais ça nous a pris d’un coup comme une envie pressante, le joueur de go et l’accordéoniste sont passés chez moi, j’ai pris l’appareil photo et hop nous voici partis sur les chemins des jardins qui entourent le village

    C’est que dans ces jardins entre autres cabanes on y trouve des cabanes à chiens, des chiens enfermés encagés dans des cages pas nettoyées semées d’étrons et de flaques d’urine l’odeur y est décoiffante

    Ces animaux sont enfermés toute l’année ne sortant que quelquefois pour des chasses au sanglier ils sont traités ni plus ni moins comme des objets des auxiliaires des outils jamais la question de leur souffrance n’est abordée parfois quelques villageois s’alarment de leurs aboiements la nuit c’est qu’ici la chasse est un lobby puissant il faut les voir nos matamores chaussés de leurs gros pick-up hérissés de carabines sifflotant des airs guerriers entre les tâches de sang et de gros rouge j’exagère à peine mais basta, cette arrogance, ce droit absolu de l’humain sur le reste du règne vivant sont des manifestations inquiétantes qui débordent largement la question animale…sûr, ils vont entendre parler de nous !

     

     

     

     Et puis lire pour ceux que cela intéresse quelques-uns de nos philosophes notamment Elisabeth de Fontenay pour son « Le silence des bêtes »(Fayard, 1999) ou Florence Burgat qui a écrit quelques « Que sais-je » sur la question du droit des bêtes. Le site des cahiers antispécistes apporte un éclairage

    plus polémique mais original sur la question de la viande…

    http://www.cahiers-antispecistes.org