je lis avec grand plaisir le dernier opus de Michel Jeury, "May le monde", je me souviens qu'adolescent, j'avais découvert cet écrivain avec "Le temps incertain", il n'a rien perdu en acuité et gagné en poésie. Il dit "Il y a dans la réalité quelque chose de foncièrement mauvais. Pour lutter contre, l'imagination est la meilleure arme, peut-être la seule." et l'intuition qu'à un moment de nôtre histoire l'humanité s'est trompée de chemin...
Michel Jeury est un grand, un très grand écrivain, en France, où la littérature est une religion aux seules mains des éditeurs et des universitaires, leur mépris affiché pour la littérature de genre (la science-fiction) est insupportable...mais revenons à nos Albères
aujourd'hui en nettoyant le potager, j'ai, Ô malheur, marché sur un crapaud. La sensation est inoubliable, j'étais effondré, l'impression de poser le pied sur quelque chose de mou gorgé d'eau mais l'animal me semble-t-il s'en est bien remis. C'est un peu comme s'il s'était enfoncé dans la terre, heureusement bien meuble en cette saison. Ouf, qui sait ce qui aurait bien pu m'arriver !