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  • Tchit-tchip-tschip et le GIEC

    été 2012 013.jpgmerci au GIEC de nous avoir prévenus, les nuits tropicales sont là et finalement on s'habitue

    on pense à New-Delhi, à Belem tout en restant chez soi, mais il faut dormir la fenêtre ouverte et c'est là que ça se gâte

    la nuit dernière, j'ai balancé ma chemise sur un criquet, en vain

    le problème avec les criquets, c'est l'échauffement, les démarrages sont difficiles, il s'arrête, il reprend, on se demande où il veut en venir

    il cherche son rythme de croisière et quand il l'a trouvé ça va, on s'endort enfin, il y a pire et le pire finit par arriver

    c'est Léon le chat qui pousse son blues et là il est très fort, mieux il progresse. Parfois on dirait un bébé qui pleure, d'autres fois un chanteur de gospel

    je pourrai, excédé, continuer le déshabillage et lui balancer une tongue, mais non, c'est Léon tout de même et le vol des tongues est aléatoire...

    enfin pour arriver en avance au boulot, il y a le moineau de six heures. Celui-là, surnommé Tchit-tchip-tschip, j'ai souvent l'impression qu'il me cherche. Perché sur le bord de la gouttière, un mètre au-dessus de ma fenêtre, il a pour mission de réveiller tout le monde. J'ai essayé de lui parler. Il a toujours le dernier mot.

  • sortir le saint

    été 2012 018.jpgplus d'eau les puits sont

    secs

    les grenouilles ont les boules

    les jardiniers aussi qui dorment près des vannes

    la rivière ne coule plus et les sources gouttent

    il nous reste bien la fontaine minérale

    mais pas plus d'un dé à coudre par jour

    elle est si ferrugineuse

    sucer un clou rouillé avec des bulles sur la langue

    vite il faut sortir Saint Martin de Lavall

    quand tomberas-tu

    la pluie

  • al-baqarah

     

    DSCN1224.JPG

    et voilà notre bovinophobe, maire de l'Albère, de nouveau sous les feux de la rampe.

    la fréquentation du GR10 étant à son optimum durant l'été, les matavacas, tueurs de vaches errantes...ont repris du service...en voici le récit tel que le rapporte le quotidien local

     

     

     

     

    "On a été réveillé par des détonations de fusil (...), nous avons entendu les vaches agoniser"

    Depuis quinze ans, la cohabitation des vaches 'baladeuses' et les habitants n'est pas simple dans le massif des Albères.  

    "C'est une véritable tuerie. Même des veaux de quelques jours ont été lâchement tués". Vive émotion suite à la demande d'abattage, décidée par la préfecture des Pyrénées-Orientales, d'une vingtaine de vaches "Massanaises" dans le massif des Albères. Une émotion et une réaction qui ne sont pas du fait de militants de la cause animale qui ont sûrement d'autres chats à fouetter en cette période de corridas estivales. Non, elles viennent d'habitants des communes des Albères, près de la frontière espagnole.

    Réveillés par des détonations de fusil

    C. F. , une résidente de L'Albère, ne cache pas sa colère suite à un événement qu'elle n'attendait pas. Surtout d'une manière aussi brutale. Elle témoigne. "On a été réveillé le 26 juin à 7 h du matin par des détonations de fusil. Nous avons ensuite entendu des vaches agoniser. Mes enfants et moi avons eu l'impression d'être au milieu d'une guerre. Les carcasses ont été ramassées par des mini-grues et mises dans une benne. Selon toute vraisemblance, le préfet a décidé d'abattre ces vaches 'sauvages', sans prévenir les habitants. J'estime que cette mesure est totalement disproportionnée d'autant que la majorité des habitants souhaitent garder les vaches qui sont présentes dans le massif depuis très longtemps. Depuis deux ans, vaches, veaux, taureaux vivent à côté de chez nous, sans nous avoir agressés une seule fois".

    Le maire de L'Albère en avait ras-le-bol

    A l'initiative de cette décision, le maire de la commune de L'Albère, Pierre de Besombes Singla qui, en revanche, ne souhaite pas trop s'appesantir sur le sujet.
    "Moins on parle de ces vaches, mieux ce sera. Adressez-vous à la sous-préfecture. Cela fait 15 ans que je me bats contre ces vaches. Les coupables sont leurs propriétaires de Recasens en Espagne. Elles sont à moitié en liberté. On a plus de 40 taureaux de plus de 500 kg et on a déjà eu deux blessés. Au village, on en a ras-la-casquette entre les dégâts qu'elles font dans les maisons et les risques qu'elles font courir aux randonneurs et aux habitants du village. Je veux bien qu'on se soucie des animaux, mais moi, je préfère me soucier de la santé de mes administrés".

    Reste à http://www.prefecture66.com/prefecture_page.php?id=54savoir si après cet abattage, le problème sera finalement réglé. Des opérations de la sorte, qui avaient déjà été menées en août 2008, septembre 2010 et juin 2011, pourraient être reconduites dans les prochaines semaines (au total plus d'une soixantaine de vaches seraient concernées) et le problème de la cohabitation des vaches de Recasens et des habitants du massif des Albères pourrait à nouveau resurgir. Un sujet pour le moins 'délicat' puisque malgré nos multiples sollicitations ce début de semaine, la sous-préfecture de Céret n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet.

    (Sources L'Indépendant 02/08/2012, Julien Marion)

    Le site de la Mairie de L'Albère...

    lalbere.net/

    Celui de la Sous-Préfecture de Céret

    http://www.prefecture66.com/prefecture_page.php?id=54