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sureda dream

 

Photo 174.jpgdans Sept jours à la Havane, il y a ce film de Pablo Trapero, Jam session, qui met en scène Emir Kusturica venu chercher un prix d'honneur pour l'ensemble de son oeuvre

Kusturica est îvre, absent à son art comme à lui-même, la caméra suit son grand corps bourré dans les réceptions dans les hôtels dans les halls, il est îvre  il est indigne  il est fini il parle au téléphone il connaît des numéros par coeur

son guide son interprète son factotum cubain, un petit homme rond à l'allure insignifiante le soutient au terme d'une longue nuit qui pourrait être sa dernière et le dépose dans un bar 

débute alors une jam session où la musique le ramène un instant à la vie et Kusturica découvre que son guide, ce petit chauffeur de taxi est un grand trompettiste de jazz cubain mais le conte s'arrête là car la fée est morte

je ne sais pourquoi au moment d'écrire cette note ce film m'est apparu comme une parabole

Kusturica c'est un peu l'homme malade de l'Occident...


nous sommes îvres nous avons

tout cassé

malgré la beauté des ruines qui demeurent

nous regardons à côté

 

pourquoi ce feu ce foehn ?

il fait plus chaud qu'à Bamako

il fait plus chaud qu'à Guantanamo

et l'Afrique nous jette du sable



Commentaires

  • Je découvre ce film collectif. Je viens de lire plein de trucs dessus :)
    L'idéal serait de le voir en salle, sur grand écran ; je me contenterai du DVD et du petit écran de la télé :)
    Merci pour cette découverte.

  • @ michèle ...
    vous allez vous régaler !

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