nous allions, traversant la forêt désolée, les arbres couchés, la terre nue lessivée par les pluies et défoncée par les sabots des vaches
et partout des rochers, des blocs comme retenus de tomber sur les troncs blancs des hêtres
plantés comme d'énormes piquets
Commentaires
La "Forêt Gaste", un motif récurrent dans les romans arthuriens. Mais la Gaste Forêt, c'est chez Ali427 :)
@Michèle
Je crois que les deux cohabitent, réminiscence des heures passées à traduire l'ancien francois mais aussi souvenir des bars du pays Gallo où gaste est une interjection qui signifie quelque chose comme
- malédiction !
il me semble que le sens (comme beaucoup d'autres choses !) du mot s'est affadi, de gâté (gasté), pourri on parle désormais de perdu, isolé...
m'enfin !