les jours de grand vent les poètes
restent au port
ils craignent de déchirer leurs ailes neuves
achetées à prix d'or
ces tempêtes qui se répètent
nous lassent
la mer est tant remuée
que les poissons vont dehors
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les jours de grand vent les poètes
restent au port
ils craignent de déchirer leurs ailes neuves
achetées à prix d'or
ces tempêtes qui se répètent
nous lassent
la mer est tant remuée
que les poissons vont dehors
sûr qu'il doit exister un cahier des charges, des protocoles, une feuille de route et encore des règlements
concernant le défrichage contre les risques d'incendies mais le résultat est toujours aussi accablant
la terre mise à nu labourée par les chenilles des machines l'humus déchiré les arbres
isolés comme autant d'îlots et cette impression de froid
la beauté ne passera pas
comment nommer cela
un traitement industriel de la forêt ?
un massacre à la tronçonneuse ?
la montagne mise à nu révèle
des chemins oubliés
où vont-ils ?
peut-être qu'ils continuent sous la terre pour resurgir un peu plus loin
quand on ne les voit plus
des chemins autonomes
pour des yeux économes
sol semé de brebis face à l'est se levait le disque pâle
danse d'une
bergeronnette sur un morceau de Marcio Faraco
et puis les Albères chenues cela tiendra-t-il ?
trois bonnes raisons de sourire ce matin
jouer avec le soleil
rassembler ses rayons
monter à dos de mulets
sous les pierres d'Ultrera
une parabole
c'était en 1900
et il fait 2500°C
ce berger en sciences en profita-t-il
pour saisir dans leur jus quelques cargols
ou des tranches de boufifare ?
la chronique officielle n'en parle pas
il est parti aux USA