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alain tarrius

  • filles de joie

     

     

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     l'exploitation industrielle du sexe des femmes,

    on peut appeler cela autrement, il y a d'autres mots, normatifs, qui déculpabilisent ou dévitalisent la réalité
    la réalité c'est que la traite des êtres humains est installée au cœur de nos démocraties avancées (comme on dit d'un fromage...)

    elles viennent de toutes les rives, Méditerranée et Mer Noire essentiellement car le client préfère les blanches
    elles sont coachées, accompagnées, protégées c'est à dire vendues achetées par des clans des familles, surtout caucasiennes ou balkaniques

    puis c'est le voyage en Espagne
    elles suivent les routes traditionnelles du trafic de la contrebande et de la drogue en passant par les poches vides de l'Europe,

    Bulgarie, Roumanie, Kosovo, Albanie, ses dents creuses


    elles commencent la journée à l'alcool finissent la nuit aux psychotropes qu'elles vendent aussi

    il y a plusieurs catégories d'établissements, des clubs chics, des puticlubs et des abattoirs
    il y aurait à la Jonquère deux fois plus de filles que de chambres
    les transactions se font parfois dans les cabines des camions


    filles de joie...

     

     

     

     

    * Revue "Ruixat" (Editions Trabucayre, n°1 & 2, Perpignan)