poesie
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Albères en neige
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le parti des oiseaux
on le voit clairement maintenant
c'est le monde qui s' échappe
il se transforme sous nos yeux
et nous n'en voulons pas
sommes-nous devenus vieux d'un coup
ou dépassés par ce chien fou
les jeunes pousses elles sont digital native elles sont millenials
mais nous anticipons
nous n'avons pas muté et nous voyons
cette direction que prennent le monde et ses machines
nous n'en voulons pas
nous sommes du parti des oiseaux -
Green friday (*)
C'est un paysage que l'on voudrait posséder, le prendre l'arracher le ramener chez soi pour le contempler à loisir
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Aérer les refuges
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De lointains cousins
Ce matin-là l'avenir était ouvert, le passé rebouché. Je devais prendre le train, débarquer dans une ville lointaine, devenir webmaster ou webdocumentariste. Vous savez, disaient-ils, nous avons besoin de gens comme vous. J'avais les billets dans mon petit sac de nomade et ma playlist pour le voyage,
mais au dernier moment j'ai tourné j'ai bifurqué cap à l'ouest.
Les hêtres d'altitude s'étaient remplumés, affichant ce vert tendre qui ne dure qu'une journée.