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albères - Page 11

  • perdre son chemin

    Photo blog 052.jpg" La police catalane a retrouvé vendredi après-midi un randonneur français de 64 ans qui avait disparu jeudi lors d'une randonnée dans les Albères catalanes dans la zone du pic du Néoulous.

    Selon le journal Emporda.info, la femme du randonneur avait signalé la disparition de son mari à la police catalane de la Jonquera. Elle avait reçu un appel de son mari jeudi soir qui se disait en sécurité dans un refuge sans pouvoir en préciser l'emplacement exact.

     Appuyé des pompiers, la police catalane a lancé ses recherches vendredi et vers 15 heures, ils ont trouvé le randonneur grâce à des renseignements d'un motard qui avait croisé la route d'un homme répondant à la description."

     

    Ce court article paru dans "L'indépendant" de la semaine dernière nous rappelle que l'on peut se perdre dans les Albères ou se blesser, brumes et brouillards fréquents par vent de mer peuvent dérouter le randonneur et cela arrive assez souvent ...mais les commentaires laissés à la suite de cet article laissent entendre une tout autre musique...on ne trouve pas que des champignons dans le secteur de la Jonquera !

     
  • Laroque en VTT

     

    Voici un petit film réalisé par un vidéaste d'Argeles sur Mer, Alexandre Munoz. "La cité des cigales" a le mérite d'être assez drôle et de faire découvrir le vieux village de Laroque. Les acteurs ont plutôt l'accent provençal et les scènes de VTT en forêt ont été tournées au-dessus du château de Valmy.

     

     

    https://www.youtube.com/watch?v=gLKTmfuu1c0

  • forêt phoenix

    Photo blog 003.jpget meilleurs vœux à toutes et à tous, pour commencer l'année une bonne nouvelle, j'ai constaté lors de mes déambulations autour de la Jonquera que la forêt brulée en Juillet 2012 se remettait au vert, les chênes-lièges protégés par leur épaisse écorce se couronnent à nouveau de feuilles, le sol est un tapis de cistes, on déplore la disparition des conifères, des chênes blancs mais leurs cousins alzines  ont bien résisté. Les forestiers catalans ont fait un travail remarquable, il est vrai que les Albères de ce côté-ci de la frontière sont classés en parc naturel (de notre côté, c'est une mer de pavillons et de villas qui s'attaque aux piémonts).

    La disparition des sous-bois a fait apparaître tout un réseau de casemates et de fortifications datant des premières années de la dictature franquiste dont personne ne connaissait l'existence sinon quelques bergères...

  • filles de joie

     

     

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     l'exploitation industrielle du sexe des femmes,

    on peut appeler cela autrement, il y a d'autres mots, normatifs, qui déculpabilisent ou dévitalisent la réalité
    la réalité c'est que la traite des êtres humains est installée au cœur de nos démocraties avancées (comme on dit d'un fromage...)

    elles viennent de toutes les rives, Méditerranée et Mer Noire essentiellement car le client préfère les blanches
    elles sont coachées, accompagnées, protégées c'est à dire vendues achetées par des clans des familles, surtout caucasiennes ou balkaniques

    puis c'est le voyage en Espagne
    elles suivent les routes traditionnelles du trafic de la contrebande et de la drogue en passant par les poches vides de l'Europe,

    Bulgarie, Roumanie, Kosovo, Albanie, ses dents creuses


    elles commencent la journée à l'alcool finissent la nuit aux psychotropes qu'elles vendent aussi

    il y a plusieurs catégories d'établissements, des clubs chics, des puticlubs et des abattoirs
    il y aurait à la Jonquère deux fois plus de filles que de chambres
    les transactions se font parfois dans les cabines des camions


    filles de joie...

     

     

     

     

    * Revue "Ruixat" (Editions Trabucayre, n°1 & 2, Perpignan)

  • le fond de l'âme

    mais la nuit tombée La Jonquère se transforme

    d'autres lumières attirent les papillons s'y collent

    cela fait comme une peau grouillante d'ailes et d'antennes

    des bars déborde la rumeur

    des boîtes où l'on vend des filles

    beaucoup de filles

    un cheptel humain des pouliches

    que viennent saillir les mâles de la contrée

    Dominique Sistach, adepte de la sociologie trash

    a rencontré ces esclaves modernes de l'industrie du sexe

    il parle de leurs trajectoires ( *)

     

     

     

     

    (*)Dominique Sistach & Alain Tarrius  in revue Ruixat (Editions Trabucayre, Perpignan 2013)

    http://www.trabucaire.com

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